Drama

lilja 4 ever vostfr [tadeu [phoenix tk]] avi

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lilja 4 ever vostfr [tadeu [phoenix tk]] avi

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Name:lilja 4 ever vostfr [tadeu [phoenix tk]] avi

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Total Size: 704.86 MB

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Last Updated: 2010-12-29 09:00:00 (Update Now)

Torrent added: 2009-09-02 09:18:39






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Lilja 4-Ever VOSTFR [Tadeu [Phoenix-TK]].avi (Size: 704.86 MB) (Files: 1)

 Lilja 4-Ever VOSTFR [Tadeu [Phoenix-TK]].avi

704.86 MB
 

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Lilja 4-Ever VOSTFR



Sortie du 16 avril 2003

Genre : dramtique - réaliste

Film suédois de Lukas Moodysson
Avec : Oksana Akinshina, Artyom Bogucharskij et Elina Benenson
Tournage : Suède - Russie 2002

Langue : VO (Russe, Suédois, Anglais)
Sous-Titres : Français

Durée : 1h49


Synopsis :

Lilja, 16 ans,
vit dans une province de l'ex-union soviétique à ce point minée par la ruine
et le désœuvrement le plus total que sa mère n'hésite pas à tenter sa chance sans elle
lorsqu'une occasion se présente.
Livrée autant à la solitude qu'à son inexpérience du monde,
Lilja devient aussi bien la proie d'un voisinage abruti par la faillite omniprésente
que d'individus cupides et peu scrupuleux.
Le petit Volodya est son seul ami, mais il est trop jeune pour la tirer d'affaire...










Critique :

nous allions découvrir le nouvel opus du suédois,
ci-devant présenté en compétition officielle pour son film, « Lilja 4-ever »,
quittant pour un film croyait-on les terres suédoises pour la morne Russie,
dans un port aux barres d’immeubles fatiguées et aux usines désaffectées.
Environnement sombre donc, où la caméra épaule est plus proche que jamais du cinéma anglo-saxon
ou des techniques de plans larges du cinéma des frères Dardenne,
mais, on va le voir, pas du tout pour l’approche du gros plan,
finalement peu présent dans le film de Moodyssonn et envahissant dans les films des belges.
Environnement sombre également avec les personnages de cette histoire sordide :
Lilja, jouée par la jeune et prometteuse Oksana Akinshina, magnifique dans ce rôle
et Atyom Bogucharsky qui signe, pour un premier rôle, un jeune Volodya à vous faire cracher des larmes...
Deux enfants, l’une plus âgé que l’autre, qui lâché par les adultes dans un monde en perdition,
et qui n’ont comme point de repère que la cité, la colle à rustine et la vodka aussi frelatée que volée.

J’ai dit sordide ? Oui, sordide, car cette histoire est un souffle d’horreur,
une vision d’une précision chirurgicale qui fait froid dans le dos,
un cri de désespoir... Et un film majeur.
Un film qui ne se passe pas en ex-URSS juste pour les beauté du paysage
mais pour montrer qu’à l’instar du temps le capitalisme détruit tout, à commencer par le corps et les âmes,
et que tout se vend pour un Mac-do et des paires de Nike, des innocences, des rêves, des horizons...
Et même la musique, minable et passe partout, comme pour nous rappeler que ce n’est même plus,
comme le No Future !
où le paradis de Volodya c’est d’avoir un ballon de Basket comme Michaël Jordan
et de pouvoir jouer toute la journée, ce qu’il fait avec une boîte de conserve !

tout se taylorise, y compris le sexe, ravalé dans ce film
où l’acte est filmé de la façon la moins glamour qu’il soit.
Dans ce film, où tout commence et finit mal, puisque les scènes inaugurales et terminales
sont les mêmes mais sans jamais pêcher dans le mélo,
qui reste dans une précision chirurgicale,
on suit les tribulations de Lilja, belle et rayonnante jeune fille, qui clame partout que sa mère,
heureuse élue d’un yankee à la recherche d’une compagne va l’emmener aux USA, pays de rêve,
puisqu’il y a des Nike à tous les coins de rue.
Aussi, la déception sera d’autant plus grande lorsque celle-ci la laissera sur le carreau,
filant aux USA en laissant bien le soin aux services sociaux
de la prévenir que sa mère se désengageait de ses devoirs maternels.
Lilja seule, ravalée dans un appartement miteux par sa tante qui profite de l’aubaine
pour récupérer le moins miteux laissé vacant, va changer totalement de vie,
perdant cette fraîcheur juvénile pour une désespérance
qu’elle tentait jusqu’alors de cacher par des espoirs de petite fille.
Elle est seule dans une cité perdue.
Face à elle, le monde, le grand monde qui n’est pas un compte de fée.
Les études sont déjà loin et personne ne se soucie de son frais minois
sauf les vautours qui tourne pour éjaculer dans quelque chose contre quelques roubles.
La vérité toute cru sans l’utilisation calibrée du cinéma-vérité.

Elle l’a choisi dira le législateur machiste...
qu’aurait elle pu faire d’autre dira le spectateur
bien évidemment mal à l’aise sur son fauteuil d’assister à la destruction d’une fillette de 16 ans
symbole d’un monde en perdition qui se fait ramoner par des porcs avides.

Heureuse au début et ravalant sa haine, sa honte et son mépris
offre un ballon de basket à son pote Volodya, le seul qui l’aime
et avec qui elle aurait du connaître l’Amour, le grand A s’il vous plaît,
Mais elle va tomber en boîte sur le beau Andreï, Pavel Ponomaryov,
qui va faire miroiter tant de chose à la pauvre Lilya...
De l’emmener vivre en Suède, de lui trouver du travail...
Andreï est un sale petit maquereau, il la largue à l’aéroport de Malmö
et la voilà dans une filière.
Une filière où elle est enfermée dans un appartement, dans un HLM impersonnel,
si impersonnel qu’il fait froid dans le dos car il ressemble à tout les autres,
à ceux qu’il y a dehors, à ceux où on habite...
Et Lilya, quand on la sort c’est pour qu’elle serve de poupée gonflable,
pour des gens dont la misère sexuelle qui génère de la demande,
comme dans tout bon système capitaliste, amène à toutes les bassesses

On laissera la fin se décanter devant les yeux des spectateurs.
On notera simplement le caractère désespéré de ce film où Volodya mort
apparaissant en ange appuyé à Wenders, lui dit que le paradis n’est pas mieux.
Et on restera sur cette image d’une tristesse absolue.
Cette tête de Lénine dans l’usine désaffectée
où les enfants s’abandonnent aux paradis artificiels les plus cheap...
Seule touche de couleur du film elle laisse un goût de désespoir amer...
Comme si le monde des illusions s’en était allé.

Un film d’une dureté que certains auront du mal à supporter...
Mais un film d’une incroyable justesse et d’une intégrité étonnante.


Quote:

vidéo:
Codec: XVID
Résolution: 544x288
débit: 25.000000

audio:
codec: mp3
Canaux: 2
frequence:48000Hz
Débit: 116 Kb/s

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